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La ciudad de Pablo Escobar y tres dias de paradisio

Musique : https://www.youtube.com/watch?v=8uZUcjUUfCY (copiez - collez dans votre moteur de recherche).

21/05 : Arrivée en début de soirée à Medellín après plus de 8 h de bus (pour 330 km) dans les montagnes à contempler des paysages magnifiques. Pour la petite histoire, on a notamment pu observer des jeunes s'accrochant derrière les bus pour pouvoir gravir les monts, ou alors leurs vélos étaient accrochés à l'arrière des bus et eux étaient l'était aussi..!

Nous avons décidé d'aller dans le quartier Poblado, quartier assez bobo avec plein d'hôtels, d'auberges de jeunesses et de restaurants avec des petites cours extérieures comme celles-ci (attention, photo pourrie ci-contre) avec des petites lumières mignonnes et plein de végétation.

D'ailleurs, à Medellín c'est un climat tropical mais pas étouffant car nous sommes un peu en hauteur et c'est donc parfait.

Je n'ai pas de clicher d'une vue en hauteur de la ville mais j'en ai un petit aperçu sur la photo ci-dessous. La ville est vraiment nichée au milieu des montagnes tant chéries par Pablo Escobar !


A Medellín il y a énormément de choses à voir mais notre avion pour l'Europe étant le 5 juin notre temps était plus que compté ! Alors nous avons décidé d'aller nous promener et d'essayer de gruger un free walking tour (qui étaient tous complets pour les jours où nous y étions).


Le 22 mai nous sommes donc allées visiter le jardin botanique. Ce fut une ballade très chill et très belle.




Où les iguanes se baladaient tranquillement :


Le 23 mai nous nous sommes pointées au point de RDV des tours touristiques gratuits et avons dû attendre (nous avons d'ailleurs pu remarquer que nous n'étions pas les seuls à avoir eu la même idée de génie..!). Au bout d'une demi heure on nous cale finalement dans un autre groupe où il y avait deux petites places pour nous ! Nickel ! Je suis bien contente parce que Medellín était LA ville de Pablo Escobar et que n'y connaissant rien à son histoire j'étais très curieuse.






Ci-contre, notre guide, nous montrant une pancarte d'un resto apprenant la politesse aux touristes =).




Il était trop cool, faisait des blagues et semblait objectif sur son pays, son histoire. Nous avons donc appris plein de trucs, je vais pas vous faire un compte rendu détaillé ici mais en gros, c'était vraiment la merde il n'y a pas plus de 30 ans en arrière (je comprends mieux maintenant pourquoi nos parents étaient rétissants à ce qu'on aille en Colombie), à base de guerre civile et d'explosions.





Comme sur la photo ci-dessous : vous pouvez voir une statue complètement explosée et la nouvelle réplique identique juste à côté. Le maire de la ville voulait faire retirer l'ancienne afin de ne pas garder de souvenir de ces temps funestes mais l'artiste a insisté pour la garder car lors de cet attentat beaucoup de personnes étaient mortes et cette statue est maintenant un monument au morts.


Nous avons aussi appris qu'il y avait de plus en plus de jeunes, soit 20 ans et moins, n'ayant donc pas connu la violence de la guerre civile, qui se disent pro-Pablo, qui sont impressionnés par le charisme de Pablo alors que celui-ci est pourtant mort. Cela montre bien à quel point sa légende de son vivant a pu être forte.

Autre funny fact : il y avait énormément de jeunes policiers (18 - 20 ans). J'ai demandé à notre guide pourquoi et c'est en fait parce que le service militaire est toujours obligatoire là-bas mais qu'à la place de l'armée pure et dure, les jeunes peuvent aller dans la police. Ainsi ils n'ont pas d'ares mais que des matraques, chouette !


Enfin, une fois la visite terminée, il a fallu filer fissa car à 18h50 nous avions nous avion jusqu'à Carthagena. Et oui, l'avion est au même prix que le bus, sauf qu'il faut compter 1h d'avions contre 20h de bus (soit quasiment une pleine journée), 20h que nous n'avions plus à perdre.

Nous arrivons donc à Carthagène, de son nom français, le 23 mai dans la soirée. Et là, nous étions attendues à l'hôtel que je vais nommer hôtel Paradis pour plus de discrétion, tenu par l'oncle de Priscilla, une de nos meilleure amie étant Colombienne et chez les parents de qui nous avions été hébergés à Cali. En gros, nous avions 3 nuits en pension complète à l'hôtel. Nous avons donc été chouchoutées comme des princesses et avons côtoyé un monde que je n'avais jamais côtoyé et que je ne pense pas côtoyer à nouveau dans ma vie ahah !








Pour la petite histoire drôle, en débarquant à l'aéroport nous avions pris un taxi et avions indiqué uniquement une zone géographique où nous voulions aller car nous avions peur que le chauffeur nous fasse payer plus cher si il savait à quel hôtel nous allions. On négocie le prix et c'est parti. Sauf que ce que nous n'avions pas prévu c'est qu'une fois arrivée non loin de l'hôtel, quand nous avons enfin indiqué le nom de l'hôtel en question, le chauffeur ne nous a pas crues et a fait un tour de bloc complet avant de nous croire enfin ahah ! Et oui, le clivage entre notre dégaine de baroudeuse et le lieu était fort. Et je peux vous dire que nous l'avons bien ressenties en arrivant. La crasse imprégnée à vie dans mon pantalon se reflétait dans les dorures du hall d'entrée.

Mais là est tout le professionnalisme des services de luxe car je n'ai pas surpris un seul regard dédaigneux ou moqueur ou quoique ce soit. On a été traité tout à fait normalement et nos sacs de rando ont été transportés jusqu'à notre chambre comme les bagages des autres clients.

Bon et d'ailleurs, la chambre et qui plus est les lits ... Aïe aïe aïe ! Après 6 mois de lits une place en dortoir, on avait chacune un lit 2 places si ferme et si moelleux en même temps ! C'était dingue !


Bon, je ne vais pas m'épancher sur le sujet mais en gros nos journées ressemblaient à : levée 9h, 30 min de longueurs dans piscine puis petit déjeuner accompagné de son Bloody Mary afin de bien commencer la journée.




Eh oui, on est rouges comme des tomates et on sue parce que sur la côte Caraïbe la chaleur est cuisante ! 35° dès le matin et un taux d'humidité suffocant. Donc après quelques longueurs au soleil, je vous raconte pas !


Bref, après on allait bronzer.

Après on avait un peu soif alors on commandait un p'tit mojito !

Puis on allait déjeuner.

On retournait bronzer/se baigner.

On allait au spa une fois la digestion a un stade suffisamment avancée.

Puis c'était l'heure du goûter alors on prenait une petite pina colada.

En fin d'après midi, quand il faisait moins chaud on sortait se balader en général mais la plage à Carhagena est très moche, l'eau est grise de pollution de ville. Rien à voir avec les cartes postales des îles caraïbes. Et puis on se faisait trop abordées. Soit par un lourdeau qui soit disant tient un bar, qui veut t'épouser et qui, quand tu lui fais la bise pour lui dire au revoir, essaye de t'embrasser. Soit par des femmes qui proposent leurs services de massages ou de tressage de cheveux, à qui tu dis non mais qui t'assoient quand même sur leur tabourets, t'enduisent de leur huile qui peu et qui commencent à te masser malgré tes refus incessants et qui te demandent des thunes à la fin. Pour le fin mot de l'histoire j'ai fini par leur acheter une part de pastèque histoire de faire marcher le commerce local.

Enfin on finissait nos journées à chiller sous les lumières tamisées au bord de la piscine, appréciant la température plus clémente et nous délectant souvent d'une boule de glace barbotant dans du Baileys.

Une bonne façon de résumer ces 3 jours serait de se représenter une lune de miel sans le sexe ! ^^


Le 25 mai, pour notre 3eme et dernière nuit, nous sommes allées visiter le centre historique Carthagena. C'était très mignon et ça m'a rappelé Saint Malo !


Enfin, un Saint Malo bien ibérique.


Il y avait plein de touristes mais on est aussi tombées sur un concert de rue avec des danses locales, c'était trop cool !


Le 26 mai, il était temps pour nous de retourner à la réalité du baroudeur : départ pour Santa marta. Nous devions pour cela choper un bus sauf que le terminal de bus est super loin de la ville (contrairement à l'aéroport : ce qui montre bien quel type de touristes viennent à Carthagène). On discute avec les taxis à l'extérieur de l'hôtel mais les prix nous paraissent très élevés alors on essaye de faire par nous même. On final on se retrouve à attendre en bord de route à un endroit tout pourri pour qu'un mec nous récupère en voiture et qu'il nous amène jusqu'à une autre ville à mi-chemin, où l'on doive prendre un bus. C'est un peu n'importe quoi, on s'est faites arnaquer et une fois arrivées à Santa Marta, le dernier bus pour Taganga est déjà parti ! Si on nous avait pas fait attendre plus de 30 min à Carthagène on l'aurait eu ce bus ! Du coup obligées de prendre un taxi jusqu'à Taganga, qui est une sorte de petit village/quartier extérieur à Santa Marta. Mais bon, dans le bus c'était cool parce qu'avec Noémie on était assises l'une devant l'autre et j'ai commencé à tchaché le mec à côté de moi et c'était sympa. On parlait de la ville, de la Colombie etc... Et du coup j'en profite pour signaler que les gens en Colombie sont vraiment détendus, il y a vraiment des bonnes vibes là-bas. Je pense que c'est parce la guerre est encore présente dans la mémoire collective et du coup les colombiens sont justes trop heureux de vivre enfin en paix. Pour ceux hésitant encore, allez-y ! Foncez !







On trouve un hôtel sympa (ci-contre) et une fois de plus on nous propose une chambre double au prix du dortoir, bon, ça rattrape le transport =).

Le gérant est super sympa, il fait souvent des grosses bouffes avec tout le monde. Très bonne ambiance. Un peu trop même : les nuits étaient bruyantes pour ceux qui voulaient dormir. Et cette fois-ci, pas de clim dans la chambre, juste un pauvre ventilateur au plafond (qui était déjà apprécié à sa juste valeur) mais il faut vraiment vous rendre compte que le matin quand vous vous réveillez et que vous bougez un orteil, ça y est, vous êtes plein de sueur ! Moi j'ai adoré. C'est vraiment le climat que j'adore. Par contre, impossible de sortir au soleil avant 15h30 et même là le sable est si chaud que tes méduses fondent dessus ahah ! Par contre ce qui est dommage c'est que le soleil se couche à 18h30 donc ça ne laisse qu'une petite marge de baignade.

Je n'ai pas beaucoup de photos de Taganga car je ne voulais pas prendre mon appareil photo à la plage car on nous avait prévenu qu'il y avait pas mal de vols et que du coup on aurait pas pu se baigner ensemble avec Nono. Mais je recommande Taganga, c'est mignon et les gens sont sympas.








J'ai juste cette vue de loin lors de notre départ au petit matin le 28 mai pour le parc national de Tayrona.

Gentillesse et cocktails <3

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