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Pérou, Pérou ? Pérouuuuuu !

Musique : alors les péruviens sont fans des classiques occidentaux repris a la flute de Pan, leur instrument ancestrale (datant de l'épique pré-inca !)

Ca donne ca :

Avant de vous raconter notre première semaine au Pérou, je voulais vous parler de la santé oculaire et buccale des boliviens et des péruviens !

Rubrique Mere Theresa : C'est en arrivant à La Paz puis au Pérou que j'ai commencé à remarquer que quelques personnes portaient des lunettes et que donc personne n'en portaient en Bolivie !!! De plus, à Cusco il y avait une tente à l'extérieur du marché central contenant des machines comme chez l'ophtalmologue. Du coup je pense que ça commence tout juste à être une priorité sanitaire (du moins au Pérou donc). Concernant les dents, contrairement au Chilie et en Argentine où la majorité des ADULTES portaient un appareil dentaire (ce qui montre aussi un intérêt récent à l'orthodontie), ici la mode est plutôt aux dents en argent et en or (une fois de plus, plus en Bolivie qu'au Pérou). Je pense que cela permet de protéger l'email contre les caries car par exemple mêmes les plus petits ont des dents noires... C'est hyper triste.


Rubrique Brigitte Bardot : La condition animale continue a etre un peu triste. Par exemple, sur les îles flottantes il y avait un petit chat et il y avait des petites filles qui jouaient avec mais fallait voir comment ! En le soulevant par une patte ou quoi, j'avais l'impression que son epaule allait se deboiter a tout moment. J'ai du intervenir et lui dire de pas tenir son chat comme ca... Ou sinon il y a beaucoup d'animaux comme des moutons, des cochons, des anes etc.. attachés par un patte avec une corde d'un metre ayant donc un cercle assez restreint de mouvement...

Reprenons l'aventure !



Arrivées le 13/03 au Pérou ! Le passage de la frontière s'est fait comme d'habitude dans l'attente mais sans soucis aucun (et nouveauté, dans le silence ici ^^. En tant que pipelettes on s'est faites gronder, retour aux années collège). Chose curieuse, la frontière était à 10 min de Copacabana donc ça fait un peu bizarre de monter dans le bus puis d'arriver à la frontière 10 min après même pas ! Puño était la première ville du Pérou où nous avions décidé de nous arrêter, à environ 3h après là frontière. Puño n'a rien de spéciale en soit et la ville ressemble énormément aux villes de Bolivie mais ce qui nous intéressait c'était son port ! En effet, c'est de là que partaient les bateaux pour visiter les îles flottantes. Alors non, non, ce ne sont pas des desserts géants et on ne s'est pas baignées dans de la crème anglaise comme vous vous en doutez (bien que ce soit une idée, miam !). Ce sont des îles à durée de vie déterminée (maximum 60 ans) car construites sur des roseaux et renforcées quotidiennement par des roseaux. Le 14 mars au matin nous avons donc pris un petit bateau pour visiter un petit agglomérat d'Îles flottantes s'appelant Uros.

Credit photo : Noemie Gicquelet

C'était magnifique, et vraiment impressionnant quand tu mettais le pied "à terre". Si tout le monde saute ou dance, l'île bouge et elle est d'ailleurs aussi amarrée pour ne pas être trop déportée si il y a des gros courants. Ils font tout en roseaux comme vous pouvez le voir, ce sont d'ailleurs les hommes qui vont chercher les roseaux afin d'entretenir l'île, la renforcer, afin qu'elle dure entre 50 et 60 ans. Ils s'occupent aussi de la pêche (truites importées d'Argentine et petits poissons indigènes) et de la chasse des "pollo del lago", à savoir des canards. Niveau poissons, funny story : au début de notre croisière, en quittant le port, on avait pas le droit d'être sur le toit aménagé du bateau car en fait des gens sont déjà tombés à l'eau au milieu des... Piranha !

Bref, et les femmes elles s'occupent de la maison, de la cuisine et font de l'artisanat (tissus, bijoux, mobiles...). Donc c'était bien sympa quand on est arrivés sur une des îles, on a eu le droit à plein d'explications, à visiter leur maison (à 4 dans 9m carrés et avec un seul grand matelas au sol, et je trouvais ça déplacé de rentrer comme ça chez eux...) et après les femmes nous accompagnaient à leur stand d'artisanat. C'était très beau, mais très cher et on avait déjà fait nos achats de souvenirs de toute façon..! Du coup, bah, non merci. Mais on a bien vu qu'ils attendaient que ça.

Par exemple, un couple de français qui étaient avec nous n'ayant pas acheté non plus de sont vus dire qu'ils "n'avaient pas de coeur"... De plus, si on voulait sortir de cette île (de 30m carrés) il fallait repayer un autre bateau (après avoir déjà payé le premier bateau + une taxe d'entrée au port). On aurait dit un théâtre orchestré au poil de cul, une pièce pathétique en étant à sa 1000eme représentation. On a même eu le droit à un chant avant qu'on parte contenant un répertoire européen des plus hallucinant : on est passé de "pirouette cacahouète" (bon ça c'était quand même mignon) à un "hasta la Vista baby" (vas savoir). Sur le deuxieme bateau ce sont les enfants qui s'y sont mis, on chanté une petite chanson puis s'ont passés au milieu de nous avec leur chapeaux... Enfin, arrivés sur leur île "capitale" c'était resto et artisanat...

J'appelle ce genre de situation la traite (au sens laitier du terme) des touristes blancs. Forcément on est plus riches qu'eux, il faut quand même être objectif et humble mais ils ne comprennent pas qu'on puisse avoir le même budget qu'eux pour manger dans la journée par exemple... Et puis c'est triste d'être juste vu comme un porte monnaie à pattes alors qu'on veut juste parler avec eux et apprendre leur culture/coutumes. C'était la même chose en Bolivie sur les marchés ou sur tous les sites de visites. Et au Pérou c'est bien pire car ils viennent carrément à nous dans la rue pour nous vendre tout plein de trucs, pour des hôtels, pour des bus, etc... Et ils sont supeeeer insistants ! Du coup je me suis sentie mal au début car estimant que c'est quand même la moindre des choses de leur répondre gentiment avec le sourire, ils s'accrochent encore plus à moi...! Du coup je suis obligée de faire comme tout le monde, de passer sans les regarder ou rien dire mais ça me donne un peu envie de vomir... Mais bon, ça c'est vraiment le seul mauvais côté ! Le Pérou c'est super sinon ! Nuit du 14 au 15 : trajet jusqu'à Cusco La ville (15/03) On trouve l'hôtel que des français nous avaient recommandé sans encombre, on arrive même à gratter un petit déjeuner. Le principe en plus c'est que, en plus des 2 petits pains beurre confiture, on a un matin des oeufs brouillés et l'autre matin une crêpe au dulce de leche !!! Que rico ! (Hostal puma, plein centre). Et tout ça pour une nuit à 20 soles (=6€). La ville en elle-même était historiquement la capitale des incas et donc au moment de la colonisation hispanique, ça a été la grosse guerre. Ils l'ont prise, on détruits les bâtiments incas et se sont servis des pierres pour construire leur bâtiments et leur églises à la mode occidentale du coup on avait l'impression d'être en Italie (en plein centre, pas dans la banlieue bien sur). C'était hyper beau.


Credit photo : Esla Coulon

Moray et la vallée sacrée (16/03)

On s'est payé un tour d'une demie journée avec transport et guide donc pour visiter la vallée sacrée. Il faut savoir qu'à Cusco il fait froid et qu'on peut pas tout y cultiver. Du coup les incas cultivaient tout ce dont ils avaient besoin dans cette vallée bénéficiant d'un climat bon plus doux. Nous avons donc appris par la même occasion qu'il existe plus de 3000 variétés de pomme de terres au Pérou et je ne sais plus combien de variétés de maïs. Moray est un pueblo au sein de cette vallée où il existe un site archéologique connu où on peut voir comment les incas (méthodes reprise des peuples pré incas s'étant fait colonisés par les incas) cultivaient leur légumes !


Ils se servaient de la forme de la montagne et y faisaient des cercles dans la roche où ils ajoutaient des pierres, puis une couche de sable, puis une couche de terre bien riche. Puis ils se servaient du soleil pour disposer les plans selon leur besoins de chaleur. Il y avait aussi un système d'irrigation pour les mois secs avec un réservoir plus en hauteur sur la colline. Des génies. Ensuite nous sommes allées jusqu'à Maras : lieu contenant plein de piscines irriguées par une petite rivière d'eau chaude et salée (j'ai goûté) venant directement de la montagne. L'eau s'évaporant, le sel se forme.


Machupicchu : départ le 17 mars à 7h30 (mais en réalité à 8h30). On nous avait prévenu qu'on aurait 6h de trajet sur petite route de montagne... Ouais et ben j'étais loin d'imaginer que parmi ces 6h il y aurait 2h de virages sur virages avec le conducteur roulant à plus de 60 km/h. J'étais tout au fond du bus en plus. J'avais l'impression d'être coincée dans un manège et de me faire bizuter l'oreille interne comme jamais ! Résultat des courses, j'enchaînais les malaises vagales et au moment de la pause j'étais verte, vraiment verte ! Mais ! J'ai pas vomi :) ! Elsa aussi c'était pas la forme... Par contre Noémie rien à foutre, elle avait son masque sur les yeux et s'était même pas rendu compte de l état de la route jusqu'à ce qu'elle me voit. Voila le résultat du développement des routes. Quand elles sont goudronnées, on peut rouler plus vite (j'ai regretté la Bolivie...). S'en sont suivies 2h de tape cul sur route pourrie mais au moins le chauffeur pouvait pas rouler vite et j'allais déjà mieux. Arrivées vers 15h à hydroelectrica (qui n'est pas un village comme je le croyais mais juste un barrage hydroélectrique), pause déjeuner, puis 2h30 de marchèrent long du chemin de fer jusqu'à Aguascalientes, le pueblo au pied du Machupicchu.



Arrivées après la nuit tombée. Climat tropical, hyper agréable. Le 18, on avait nos tickets d'entrée du Machupicchu valables qu'à partir de 13h. On avait pris les billets d'après midi et non pas du matin ne souhaitant pas nous lever à 4h du matin. En effet, depuis le village il fallait compte 1h30 voir 2h d'ascension car après s'être un peu éloigner du village il fallait gravir exactement 1800m d'altitude, que des marches ! Je peux vous dire que ça nous a fait du step ! L'ascension se fait bien, on sue comme il faut... Et là on arrive :


J'ai eu ma petite larme à l'œil ! C'est magnifique ! Et c'est si grand ! Hyper calé cette cité au milieu de ses montagnes, à regarder on peut sentir qu'ils devaient s'y sentir bien. On a d'ailleurs fait une mini sieste très récupératrice ! On pouvait aller voir un truc qui s'appeler "el puente de los incas" (le pont des incas :

Et ben ils avaient pas le vertige !


Après avoir mangé nos sandwich en scred car il n'y a pas le droit de manger sur le site (meme ici les gens laissent leur déchets au sol...), on a visiter les ruines.



Et on était très obnubilées par les lamas
































Redescente par les mêmes marches (certaines faisant la hauteur de nos tibias), jambes qui tremblent, douche, soupe et on a pu regarder 30 min du dessin animé kusco l'empereur megalo, fort à propos (avant que le wifi ne beug).

Le lendemain, apres s'être pris la tête avec une des gérantes de l'hôtel qui nous taxait pour qu'on puisse avoir de l'eau chaude pour le thé et la soupe, à nouveau les 2h30 de marche. Mais cette fois ci, sous la pluie tropicale ! C'était beau mais hyper difficile avec la fatigue accumulée (ah oui parce que j'ai oublié de dire qu'Aguacalientes est un village traversé par le chemin de fer et que très tôt le matin il y a énormément de bruit).


6h de bus à nouveau. Mais cette fois j'étais passée à la pharmacie prendre un cachet contre le mal des transports et je m'étais mise devant ! Donc pas du tout malade mais j'ai bien pu me rendre compte de la route... On retourne à l'hôtel puma où on avait laissé nos gros sacs. Dodo. Le 20 mars : on passe ma journée à l'hôtel afin s'organiser nos vies : blog et établissement du fin de l'itinéraire du Pérou pour ma part, recherche de master et établissement de lettres de motivations pour Elsa et contact des workaway en Equateur que j'avais au préalable trouver pour Nono. Puis après être allés manger au marché comme à notre habitude, on s'est fait un gros kiff : une des spécialités de Cusco c'est les massages à l'aide de pierres chaudes !!! 1h de massage pour 6€... Ca nous a tellement fait bien ! On a toutes bien eu mal aux mollets par contre ! Mais on est ressorties de là le sourire aux lèvres et se faisant la promesse d'en faire une habitude dans notre vie d'adulte (tous les 3 mois c'est bien je pense). Enfin à 20h : bus de nuit pour Nazca, à nous le sud du pays et son désert !


Paix et massages !




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