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Côte pacifique de l'équateur ; that's the dream !

Musique : Agitation tropicale - l'imperatrice



Le vendredi 3 mai, nous montons dans le bus de 11h allant jusqu'à Santo Domingo, une fois là-bas on effectue notre premier changement jusqu'à Esmeraldas, un petit village de pêcheur sur la côte, où il existe d'ailleurs une grande communaute afro-sud-americaine car il y eu beacoup d'esclave africains y etant emmenes de force pour travailler dans les cultures quand les indigenes, qui eux aussi avaient fini par etre fait esclaves par les colons espagnoles, ont fini par se revolter. Anyway, c'est à ce moment que le chauffeur du bus nous dit que puisqu'on allait à Esmeraldas, on aurait dû descendre avant, dans une autre ville, que ça nous aurait sauvé du temps, etc... Merci gros mais c'est trop tard... Une fois à Esmeraldas, il est déjà 18h et on apprend que le dernier bus jusqu'à Mompiche était à 17h50. Du coup on sort le guide, on explore les différentes possibilités qui s'offrent à nous (obligées de se faire un itinéraire toutes seules car les gens des bus sont tous très cons et nous proposent soit d'aller au village d'a côté soit d'attendre jusqu'au lendemain). On décide de partir jusqu'à Muisne, petit village à côté de Mompiche, sur notre carte du guide. On avait 1h30 de bus et au bout de 1h15 je demande au mec du bus accompagnant le chauffeur comment on peut rejoindre Mompiche une fois arrivées ? Et là le mec nous dit que Mompiche c'était dans l'autre sens mais une fois de plus on a beaucoup de mal à comprendre le mec et il est super évasif... On comprend rien mais on fait confiance à notre orientation... On arrive, il fait nuit et là on nous explique que pour accéder à Mompiche depuis ici c'est par bateaux et que à cette heure-ci il n'y en a plus. Great. Mais que sinon il faut effectivement bien rebrousser chemin jusqu'à un village passé (environ 18 km.........-_-) car c'est à cet endroit qu'il y a une fourche pour aller en direction de Mompiche (fourche n'étant pas dessinée sur le guide of course !) et que là il y aura des particuliers qui pourront nous y emmener mais en nous faisant payer 40$ (pour un trajet qui coûte normalement 2$ en taxi la journée). On prend donc un 4eme bus pour rebrousser chemin. Il nous laisse au village, on parle avec des locaux qui étaient en train de s'alcooliser tranquillement, ils nous arrêtent un mec, le mec nous demande 20$, je lui dis max 10$ (ce qui est déjà énorme), le mec refuse et nous laisse là avec nos gros sacs. Bon... On demande si il y a un hôtel dans le coin ; non... Bon bah on va direct chez les flics qui étaient de l'autre côté de la rue. On explique nos péripéties au mec, il a pas l'air super réceptif mais là son collègue en short de basket ball arrive et ils commencent à parler entre eux, j'entends le mot patrouille... Bingo ! Après avoir papoté ensemble un moment, ils nous embarquent jusqu'à Mompiche puisqu'ils devaient faire une patrouille. Super sympas, on se marre bien avec le flic drôle qui nous explique qu'à notre âge ici on aurait déjà 4 enfants ! En tout cas on aura jamais passé autant de temps dans toute notre vie avec des flics que lors de ces 3 derniers jours !








Arrivées à Mompiche il est 21h, ça fait donc 12 heures qu'on est parties, on est sur les rotules. Sauf que maintenant faut trouver l'hôtel dans lequel on doit travailler. Le mec nous avait dit par message d'arriver entre 14 et 20h tant que c'etait marée basse... Mais avec notre maigre espagnol, on était pas sure du sens de cette phrase et avec ma logique implacable, je m'étais dis, ça doit être au sens figuré, pour pas qu'on arrive quand le mec est trop occupé avec les clients, quel genre d'hôtel aurait un accès limité en fonction des marées ? C'est un coup à perdre des clients. Ouais et ben j'avais bien tord ahah ! L'hôtel se situant à 3km au nord de la ville le long de la côte n'est effectivement accessible qu'à marée basse car à un moment donné la mer rejoint et gonfle une rivière qu'on peut traverser facilement en maillot de bain, mais pas avec notre sacs sur le dos. Du coup on se trouve un hôtel la queue entre les jambes, déçues d'être si proche du but sans pouvoir l'atteindre. Mais par contre, en cherchant à manger, on tombe sur une boulangerie qui fait des... Bébés calzones végétariennes !!! Et l'hotel est symap. On est refaites !






Samedi 4 mai, réveillées à 9h30, Rocardo (le fils du gérant officiel de l'hôtel mais étant en fait le gérant à plein temps de cet hôtel) nous indique que si on veut rejoindre l'hôtel c'est jusqu'à 10h, sinon après c'est marée haute (vous aurez compris le principe). On se bouge et au moment de passer la rivière (et de mieux comprendre toute l'histoire) on voit un mec au loin en moto cross : mon instinct me dit que c'est Ricardo : bingo ! Il chope nono pour l'amener à l'hôtel, je continue à marcher un peu le long de l'océan puis c'est à mon tour. Eh ben c'est pas évident de monter sur une moto avec une maison de tortue sur le dos, un sac à dos en plus, un troisième sac sur le côté et les grosses chaussures à la main ahah ! Mais c'était bien cool de pas avoir à marcher tout ça ! Et là à l'arrivée : paysage de l'une de miel !




Rodrigo nous fait faire le tour du propriétaire, on rencontre les autres volontaires : un polonais ayant grandi en Allemagne et voyageant depuis si longtemps qu'il fini par ressembler à Jésus, une petite française et un argentin (ces deux derniers s'étant rencontrés au cours du voyage et fricotant maintenant... Du coup on avait le seum avec noemie parce qu'effectivement le lieu s'y prêtait tellement !). Et enfin l'âme la plus importante de ce lieu, Fuego le chien ! (Helas j'ai pas de photo de lui :( ).


On petit dejeune. On demande si il y a du travail, la réponse est négative, il y avait qu'un cabanon d'occupé et les 3 autres volontaires sont déjà sur le coup. On va se baigner. A 16h on dejeune avec toute l'équipe...





Dimanche 5 mai, jour de repos ! Oulaaaa alors heureusement parce qu'on était surmenées là...



Et en gros toute notre semaine a été comme ça car il n'y avait pas de clients, à part un couple une nuit à un moment, qui d'ailleurs, pour la petite histoire venait des Galapagos et nous ont dit que leur plage était plus belle que celle d'ici et qui se sont cassés après une nuit alors qu'ils devaient en rester deux ahah ! Alors avec noemie on avait pas le budget d'aller aux Galapagos mais si la plage de Mompiche était moche pour eux, je vous conseille d'aller aux Galapagos ! Sachant que tous les voyageurs qu'on a croisé et qui y sont allés nous ont tous dit que ça valait le coup.

Bref les seules choses qu'on avait à faire c'était un jour sur deux passer un coup de balai dans toutes les habitations car ça se salit vite, faire un nouveau signe, nettoyer un peu la plage (et encore ça c'était de mon propre chef). Du coup on a mangé comme des ogres car on payait pour notre nourriture et qu'on s'ennuyait. On faisait des aller retours en ville aussi (il fallait que je règle plein de choses pour mon téléphone, pour la recherche d'appartements pour mon retour, etc...) ou alors on ouvrait une coco ou deux... Ou encore soirée film/popcorn avec Ricardo.


Un brésilien étant ami avec Jésus, dani le voyageur de longue date se trimballant avec son matériel à tatouage (avec qui je suis sur la photo ci-dessus), avait rejoint la team entre temps et un soir, des amies à lui sont venues. Ca a alors était l'occasion de faire un grand feu sur la plage et d'aller se baigner à poil au milieu du plancton phosphorescent qui s'illuminait à chacun de nos mouvements et qui s'accrochait à nos long cheveux devenant alors eux aussi scintillants ; on était des sirènes.


Notre dernier jour de travail, le jeudi 9 mai, on est allées explorer avec noem', une plage de sable noir se trouvant à 3km au sud de la ville (et non pas à seulement 1km comme j'avais cru le comprendre). Du coup on part juste en maillot de bain/serviettes, gourdes d'eau et crème solaire, pensant qu'on en aurait pas pour long. On marche les 3 premiers km jusqu'au village puis on continue et arrivant à une crête, on demande notre chemin à des pêcheurs, qui nous disent de prendre un petit bout de terre qu'on distingue au loin. Bon... On avait pas de chaussures mais ça allait encore. Jusqu'au moment où le chemin de terre nous mène sur une route goudronnée ! Ah bah oui. La bonne idée ! Marcher sur du goudron à 13h, un jour de grand soleil, en Equateur ^^. La tactique consistait donc à faire quelques mètres puis de trouver une touffe d'herbes desséchées sur laquelle se reposer. Car effectivement le bord de route n'était pas plus accueillant ; herbes sèches, gravier, morceaux de verre... Et on ne pouvait pas non plus y marcher donc. Bon, on finit par faire du stop parce qu'en plus on voyait pas la fin de la portion route. Bon bah au moins l'avantage d'être à moitié à poil en bord de route c'est qu'on a pas besoin d'attendre trop longtemps pour trouver un chauffeur. Deux allemands dans leur 40/50aine s'arrêtent. Ils ont tout de suite vus qu'on était sans chaussures et nous ont dit que c'était n'importe quoi. Ça tombe bien, on était d'accord avec eux ahah. Ayant l'air gentils et gays, on monte et deux minutes plus tard ils nous déposent à la plage.

Vous pouvez chercher des photos sur Google car avec tous les événements récents on avait pas voulu prendre le portable de Noémie.


Alors là mes amis je peux vous jurer que je n'ai jamais touché un sable aussi doux de toute ma vie ! Après s'être rafraîchies dans l'océan (qui d'ailleurs ne déconne pas de ce côté-ci de la crête, on s'est pris deux/trois gifles avec noem'), on décide de se faire un gommage direct. Et c'est ainsi que restera à jamais gravé dans ma mémoire l'image de Noémie en renoi.


Le problème avec cette plage c'est que c'est le genre à disparaître à marée haute. Du coup on finit par être chassées. On trouve un mini raccourci mais on retombe quand même sur l'asphalte. Cette fois-ci pas de stop, on a tout fait en courant, se prenant un peu pour des moines indous, surpassant la brûlure et l'acceptant ahah.

Par contre, j'ai commencé à avoir mal au ventre sur le chemin du retour mais sur le moment j'ai mis ça sur le compte de tout ce qu'on avait mangé ces derniers jours. Du coup le soir c'est soupe et au lit ! Étant bien fatiguées des 12km de marche pied nus.


Vendredi 10 mai, on se magne pour choper le bus de 10h en ville pour Esmeraldas ; pas de ride en moto cette fois c'est bien dommage car on avait encore mal au ventre ce matin là. 2h de route jusqu'à Esmeraldas, en arrivant on trouve un bus en départ imminent pour Quito, tellement imminent qu'on achète pas les billets avec la guichetière mais qu'on monte directement dans le bus avec le chauffeur. Le problème c'est qu'on avait pas beaucoup d'argent sur nous puisqu'une fois arrivées à Quito, on voulait enchaîner en prenant un bus de nuit pour la Colombie (eh oui, gros programme). Je demande vite fait au chauffeur combien vaut le ticket, il me dit 9$, je lui demande :" Chacunes ?!" Il me répond par la négative. Une fois assise, on compte notre argent : il nous reste 6$... Et merde ! Bon, du coup je demande à une dame derrière moi si elle peut nous dépanner de 3$ et qu'au prochain stop on ira retirer des sous pour la rembourser. Un peu retissante, la meuf semble croire qu'on la remboursera pas mais nous donne quand même les 3$. Le deuxième chauffeur arrive, je lui présente fièrement les 9$ et là il me demande les 9$ restant... Euh... Pardon ? En fait l'autre chauffer avait pas dû me comprendre avec mon accent français à couper au couteau.... Je lui explique notre vie et le mec est sympa et surtout un peu dragueur, nous laisse dans le bus et nous dit qu'il nous préviendra quand il faudra qu'on descende pour retirer. Le voyage se passe, on a de plus en plus mal au ventre, ne pouvant que très peu manger, et meme le peu ingere empire mon mal de ventre. Au bout d'un certain temps on s'arrête à une station essence et on essaye de retirer... La carte de Noémie ne passe pas, j'essaye à mon tour, pareil, ça marche pas... Oupsss, on est dans le caca ! On revient au bus la queue entre les jambes et on lui dit, bon le mec est cool, et il nous dit qu'on essayera au terminal de bus. Dix minutes plus tard le bus arrive au terminal de Santo Domingo, on descend en courant avec nos estomacs refusant tout mouvements brusques et on entre dans le terminal afin de trouver un ATM : cette fois-ci c'est bon, on a les sous. On court sur le chemin inverse et là : plus de bus ! On court sur le parking à bus, pas de bus... On demande à des gens travaillant au terminal, ils comprennent rien... On panique, on refait le tour du parking... Et là un mec nous dit : je sais où est votre bus ! Sauf que le mec on le connaît ni d'Adam ni d'Eve, je comprends pas comment lui il pourrait savoir et pas moi, il nous emmène dans le terminal et j'ai peur qu'il ait mal compris et qu'il croit qu'on cherche juste n'importe quel bus de cette compagnie et qu'il nous emmène au guichet. Effectivement il nous emmène au guichet... J'ai envie de hurler tellement je suis frustrée de pas être comprise, de pas pouvoir m'exprimer comme je le voudrais. Là on nous demande si on a nos tickets : sauf que non puisqu'on est montées à la rache dans le bus ! Je me dis qu'on est vraiment dans une situation inextricable... Mais heureusement Noémie arrive à comprendre qu'on nous demande des petits tickets pour passer la taxe de la gare terrestre, on paye et on court dehors : un autre mec nous prend en charge et nous emmène à... NOTRE BUS ! Qui était en fait passé de l'autre côté pour embarquer de nouveaux passagers alors qu'il nous avait laissé dans la zone de désembarquement ! Mon dieuuuuu c'était chiant ! On est vraiment perdues des fois ^^.

Au final on paye le chauffeur mais on a pas assez de monnaie pour rembourser la dame. On attend que des vendeurs à la sauvette monte dans notre bus (c'est tout le temps ici que des gens montent dans le bus avec toute sorte de nourriture ou de boissons afin de les vendre puis de descendre 5 minutes plus loin), mais non, jusqu'à Quito, pas un seul cette fois comme par hasard ! On dit à la meuf qu'on peut acheter quelque chose au sein du terminal mais en arrivant elle est partie vite et on l'a plus jamais revue... Peut-être qu'elle a eu pitié. Car effectivement mon état allait de mal en pire et je reconnaissais que trop bien les symptômes de la tourista (numéro 3 donc jusqu'à maintenant)... Or la dame en question était infirmière et donc je lui avais demandé des conseils pendant le trajet.


On arrive à Quito, il est 20h, ça fait déjà 10h de trajet et je suis pliée en deux. Du coup on décide de ne pas prendre de bus de nuit pour la Colombie mais d'appeler Cristian, notre Couchsurfing de la semaine précédente car il nous avait proposé lui-même de rester chez lui si on était fatiguées. Noémie cherche quand même les horaires des bus pour le lendemain pendant que je garde les affaires dans un coin quand je la vois revenir avec... Un flic ! Non mais décidément ! Elle m'explique que les bus pour la Colombie sont même pas dans ce terminal mais dans un autre à l'autre bout de la ville mais que si on veut il y a un tram/bus qui peut nous emmener en 20 minutes au centre ville. Bon ok, mais faut d'abord joindre Cristian. On descend avec le flic jusqu'au centre d'infos touristiques qui est, à cette heure-là, occupée par des flics et on essaye d'appeler Cristian avec l'un de leur portable. Mais comme à son habitude Cristian ne répond pas... Puis un des flics nous fait un partage de connexion et on WhatsApp Cristian et cette fois il répond ! Youpi ! Rdv pris pour dans 30 min à l'arrêt Hermano XXX. Donc après un passage aux toilettes (LOL) on est escortées jusqu'au bus par le flic. Et là on apprend qu'on a un changement... Je meurs tranquillement dans mon coin... Une maman avec son petit m'a entendu demander notre direction au chauffeur et du coup nous prévient quand il faut qu'on descende, elle aussi allant dans la même direction que nous. On loupe de peu le bus... Bien-sûr. On attend le prochain dans le froid, je me fais pote avec le petit bout de chou. On monte dans le bus, on se bat pour avoir des places assises (je vous jure c'est pire qu'à Paris, les gens laissent même pas les autres descendre, les cons). Noemie demande au chauffeur de nous dire quand on doit descendre et on guette les noms des arrêts de notre côté en papotant. Et là, la maman gentille vient nous voir et nous dit que notre arrêt était 2 arrêts avant... Quoi ?! C'est une blague ? Je vais voir le chauffeur je lui demande où est Hermano XXX, il me répond placidement que c'était 2 arrêts avant. Je me retiens pour pas lui niquer sa mère et lui réponds un simple merci ironique. On descend avec la mamita et on lui explique notre vie. On va même jusqu'à lui demander son téléphone pour appeler Cristian (en espérant qu'il va répondre cette fois !). Il répond, je lui dit où on est, je comprends absolument RIEN à ce qu'il me répond mais présume qu'il vient nous chercher, on sort, on attend dans le doute, la douleur et la pluie, et finalement il arrive !!!

On est soulagées et en plus le mec nous acheté en chemin des crackers car il savait qu'on avait pas mangé et qu'on pouvait manger que ça !

Retour à la case départ avec sa famille nous accueillant à bras ouverts et nous plaignant (Oh oui !). Ils nous font même une petite infusion de thym. On papote un peu et on va enfin se coucher.


Samedi 11 mai, ça ne va toujours pas. Cristian travaille mais pas sa famille et quand on descend c'est limite si ils se relaient pas pour nous garder. On squatte toute la journée le canapé, la sœur nous apporte même des couvertures toutes douces et toutes roses, ça c'est chouette ! On fait même une machine à laver ! Je bois 5L de tisanes et thés en tout genre, et on se nourri de bananes et crackers. Dans l'après-midi c'est sieste, puis on redescend occuper notre place dans le canapé. Et là j'entame la deuxième phase violente de la maladie, la partie qui se passe normalement dans l'intimité d'une salle de bain. Sauf qu'avec une famille aussi grande c'était l'angoisse ! Je me rends bien compte que les traitements naturels que j'avais pris jusqu'à maintenant n'étaient pas assez efficace cette fois et la sœur ne me laisse pas le choix et va me chercher des médicaments à la pharmacie et une bouteille spéciale Réhydratation pour enfants. Je me sens tellement chouchoutée que j'en pleure à chaude larmes, ça fait chaud au coeur. Bon et bien évidemment il est hors de question de voyager ce jour là.

Mais vous me demanderez, pourquoi avoir été malades ? Eh bien c'est qu'à Mompiche, bien que paradisiaque, il n'y a pas d'eau potable ! Du coup on se douchait et brossait les dents à l'eau sale venant de la rivière... On a dû en boire des petites gouttes et paf ! Et étant plus fragile du système digestif que Noémie, on a été atteinte à des degrés différents.

Le soir un pote à Cristian est passé et j'ai appris 2 nouveaux jeux de cartes ! Mais étant épuisées, on est vite montées se coucher.


Dimanche 12 mai, ça allait nettement mieux ! Toujours à manger mes bananes et boire mes infusions mais j'avais presque plus mal. On a fait nos sacs qu'on a descendu, douche etc... Mais Cristian nous a dit que si on partait maintenant, on arriverait de nuit à la frontière et que c'était déconseillé et qu'il valait mieux prendre un bus de nuit. Dans la journée il nous a emmené à la pharmacie, au terminal de bus pour qu'on connaisse les horaires etc...(adorable). Repos. Et le soir venu, Cristian a voulu cuisiner une quiche pour nous puisqu'on leur en avait fait une l'autre jour pour eux. Du coup je l'ai supervisé et on a fait 2 quiches (avec VS sans viande). En attendant qu'elles cuisent, il y avait de plus en plus de monde à la maison. Il faut savoir que c'était le jour de la fête des mère en Equateur et qu'on avait d'ailleurs acheté une rose à la sœur qui nous avait tant materné la veille. Bref tout le monde était de bonne humeur, on s'est vraiment bien marrés, on a bien fait connaissance, c'était chouette. Et puis ils ont fini par danser et j'ai fini par danser avec eux, c'était génial !




Enfin, le lundi 13 mai à 1h du matin on a pris notre bus pour la frontière colombienne !


Cette dernière semaine en Equateur aura été belle en soi car d'un côté on aura quand même passé 6 J de vacances gratuites dans un endroit paradisiaque et d'un autre côté la maladie nous a permis de voir à quel point les humains peuvent être bons.








Amour et cocotiers 🏼





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