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La grande vadrouille au milieu du monde, une semaine pour traverser l'équateur du sud au nord.

Musique : Guranteed - Eddie Verder

Vendredi 26 avril, après avoir fait une dernière séance de méditation et chi kong avec Mike, il était temps de partir à la découverte de l'équateur ! L'aventure a commencé sur les chapeaux de roues car on avait 30 minutes pour descendre la montagne avec nos gros sacs dans la boue. Cela m'a valu un froissement de la hanche droite bien méchant. Mais à peine atterries sur la route, le bus arrive et c'est parti ! (Après un adieu déchirant au chien Kum 😥). Bus jusqu'à Loja, puis correspondance jusqu'à Cuenca, ville étape juste pour la nuit car on avait déjà enchaîné plus de 10h de trajet. On trouve un hôtel/restaurant tenu par un français où on négocie la nuit et le petit déjeuner pour 9,50$. Le soir on se balade, la ville est super belle, ambiance chill au bord de la rivière, la température est parfaite, je recommande. Le lendemain, samedi 27 avril, en route pour notre première ville étape, Baños ! Alors Baños c'est hyper chou mais hyper touristique. Leur spécialité semble être les bonbons durs qu'on trouve en fête foraine, vous trouverez à chaque coin de rue un vendeur en train de tripoter son morceau de sucre allègrement. On y a aussi acheté du chocolat d'equateur, un peu décevant (et surtout n'achetez pas le sucré c'est encore pire !). On aurait dit du chocolat de mauvaise qualité ou éventé et puis il était un peu granuleux, très bizarre ! Par contre on a acheté des grains de cacao torréfiés et ça, c'est stylé ! Le soir on avait un verre offert auprès du restaurant rattaché à l'hôtel, l'ambiance était hyper cosie en mode sans chaussures (free feet forever ✊), lumières tamisées, feu de cheminée, assis par terre sur des coussins et plein de jeux à disposition. Le verre en question (super bon !) était un Canelazo, chaud, à base de rhum, de canelle et de najanrilla (petite ornares ameres). A la base on devait ressortir pour manger une pizza (elles ont l'air très bonnes dans cette ville) mais on était si bien qu'on s'est commandé d'autres cocktails ainsi qu'un caviar d'aubergine et des brochettes végétariennes. Et le tout en jouant aux dominos ou aux mikados. Une des meilleures soirées jusqu'à maintenant.





Sinon Baños est réputée pour ses sports de l'extrême : sauts à l'élastique ou mega tiroliennes au dessus des arbres et du gouffre de la vallée. Pour notre part, on s'est contentées d'une balade à vélo (le dimanche) le long de la montagne, 22 km de Baños à quelque chose Verde (à rechercher). Alors c'était dommage parce que la majorité du temps on devait partager la route avec les voitures et en plus, pas de bol, il s'est mis à pleuvoir des cordes !















































































Le lundi 30 avril, on a fait la deuxième chose à faire à Baños : comme son nom l'indique, nous sommes allées aux bains ! Les bains étaient blindés mais par contre on était les seules gringas ! Du coup c'était un peu gênant de se mettre en maillot de bain avec tout le monde qui vous reluque dans complexe mais bon, rien à foutre et à nous les eaux chaudes thermales ! On pouvait aussi se rincer directement sous l'eau de cascade, les thermes étant à flan de montagne ! Il y avait un bain si chaud que j'ai jamais pu y rentrer (chapeau nono !) et à l'inverse il y avait une piscine d'eau gelée, où j'ai pas pu rester plus d'une minute mais où une fois encore noem' a pu faire des longueurs ! C'était bien sympa et on était toutes décontractées pour prendre le bus jusqu'à Quito.



À Quito on avait un Couchsurfing de prévu mais le mec était chelou, il voulait pas nous donner son adresse, nous donnant rendez-vous à la basilique du centre historique. Sauf qu'on a pas internet dans la rue nous... On essaye de lui expliquer mais le mec nous dit que dans le bus on devrait avoir internet... Bon, bah sans surprises, non. Et pas non plus au terminal de bus de Quito (qui est d'ailleurs immense et super moderne ; on dirait un aéroport)... Bon, on monte dans un tacos et on lui explique la situation. Le monsieur avait quelques années seulement de plus que mon papa et il était concerné par notre situation (sachant qu'il faisait nuit tout ça tout ça) mais le pauvre n'avait plus de crédit téléphonique sur son portable du coup il s'est arrêté à un moment pour acheter une recharge pour sa carte SIM et on a pu joindre notre Couchsurfing, non sans mal car il répondait pas aux appels mais a fini par répondre via WhatsApp. Le rdv est fixé pour dans 20 min au pied de la basilique, alright. En y arrivant le taxi nous dépose devant les flics ayant un local en face du monument et on commence à attendre... On savait même pas si Christian (le mec du Couchsurfing) allait arriver en voiture ou à pieds, mais en tout cas il arrivait pas..! La tension monte mais je me dis qu'au pire c'est pas bien grave, on se trouvera un petit hôtel. Je commence à chatcher les flics qui sont hyper sympas, on leur explique notre vie, le principe du Couchsurfing, on voit bien qu'ils sont un peu retissant a l'idée, normal. Je finis par leur gratter leur chiottes, classique. Au bout du compte Cristian arrive en voiture, on monte et là on essaye de comprendre un peu mieux où est-ce qu'on va. Il nous dit qu'il vit chez son père mais que là on va chez son frère, mais on comprend quasiment rien parce que les équatoriens ne prononcent absolument rien..! Bon, ça pue la merde décidément cette histoire mais bon, on fait confiance. On arrive, le mec se montre hyper serviable, il veut porter nos sacs etc... On entre dans la maison et là on rencontre un premier frère, qui a pas du tout l'air méchant et qui doit bien avoir 40 ans et puis un deuxième frère et puis enfin, le soulagement nous détend immédiatement les épaules quand on rencontre sa sœur (35 ans) et la fille de sa sœur ! Des femmes ! Youpiii ! On est pas tombées dans un tracnard ! Ils sont hyper chou et nous proposent à manger mais on voulait pas abuser et on avait encore des vivres donc on s'est fait du quinoa et œufs/tomates. Ce qui était un peu gênant c'est qu'ils étaient hyper curieux du coup ils épiaient chacun de nos mouvements. En tout cas il s'avèrent qu'ils sont une famille de 8 frères et 2 sœurs et qu'une partie a une chambre dans cette grande maison où ça entre, ça sort, et où on se retrouve pour manger. Enfin, il nous emmène voir notre chambre, après avoir passé le molosse qui lui sert de chien, on entre dans notre suite privée avec toilettes, au top ! Mardi 30 avril, énorme dodo jusqu'à 10h ! Ça faisait un moment que ça ne nous était pas arrivé ! On descend, on savait que Christian était au taf mais on savait pas qui d'autre pourrait être là. Au final la sœur vient à notre rencontre et nous file un paquet de chocapics et un paquet de cheerios pleins ! La vie ! Enfin vers midi, Cristian revient plus tôt que prévu du taf et propose de nous faire visiter Quito ! C'est parti, il nous a d'abord emmené au panasito, une petite montagne dans la ville au sommet de laquelle ils ont construit une vierge. Cristian semble en être fier, nous expliquant même qu'elle est plus grande que le christ rédempteur de Rio (gros doute).


Mais par contre il est vrai que les deux villes se ressemblent dans le sens où les maisons s'étalent dans les vallées et courent sur les monts, c'est énorme et 30% de la population équatorienne vit à Quito.


Quito culminant d'ailleurs à ... Mètres d'altitude et où il fait donc bien frais ! Puis on est allés visiter le centre historique où il y a beaucoup d'église et où le style colonial (= architecture datant des espagnols quand ils ont colonisé l'Amérique du sud vers 1500 ap JC), c'est à dire églises chrétiennes, maison blanches et tuiles façon pull chiné. C'est très beau et ça nous a rappelé Cusco.



Cristian est allé cherché une amie à lui, Brita l'aventurière hollandaise, qui avait déjà fais un Couchsurfing avec lui et repassait par la ville. Puis on a goûté quelques spécialités locales :

































Alors d'ailleurs ici les chouchous sont fait avec de la panela directement, la panela étant un bloc de sucre de canne pur et non raffiné (miam !).

Et en bas a droite, ce sont des gateaux a base de farine et cuits entoures d´une feuille de bananier : super bueno !








Le soir on a préparé une énorme quiche pour toute la famille, ils ont kiffé ![demander photo a Cristian que son frère a]Enfin, en guise de digestif, Cristian nous a encore sorti pour aller cette fois à la Ronda, toute petit allée trop chou avec ses belles lumières, ses restaurants et ses bars. On y a partagé une carafe de vin chaud sur fond de concert ambiant.












Mercredi 1er mai, après que lui et sa sœur nous aient fait des empanadas au queso (=fromage) accompagné de ... (Demander le nom a Cristian), une boisson trop bonne à base de lait chaud, de mais, de canelle, de sucre et de petites boules noires appelées "pimento de dulce", Cristian propose de nous emmener à "la Mitad del Mundo", c'est un endroit à 22 km au nord de la ville où passe... L'équateur !!! C'était trop cool de se dire qu'on était exactement au milieu de la planète ! Après, on devait aller directement à Mindo, une ville à 2h de Quito et le bus y allant passait justement sur la route principale passant à côté de la Mitad del Mundo, et c'est en disant au revoir à Cristian et Brita qu'il nous a offert en bracelet souvenir (nan mais décidément, beaucoup trop gentil !). On attend le bus même pas 5 minutes donc ça c'est cool, mais à peine montées dans le bus, je sens plein de mauvaises ondes et devient instantanément de mauvaise humeur et méfiante. Il y avait 3 mecs chelous ayant des regards pas nets derrière nous. Étant faussement aidant avec nos sacs alors qu'on leur avait rien demandé par exemple... Bon, on s'installe, mais au bout d'un moment je vois noemie s'agiter à côté de moi... Elle avait perdu son cache-yeux et le cherchait partout. Les mecs, une fois de plus, nous aident, ainsi que la femme s'occupant des tickets de bus, et qui nous demande d´ailleurs si on a perdu que ça... Puis, plus on s'éloigne de la ville, moins il y a de monde dans le bus et noemie décide d'aller s'assoir devant moi. Bizarrement, la femme du bus reste assise à ma gauche, sur la rangée de l´autre cote du couloir, je trouve ça rassurant et décide de me reposer en fermant les yeux et écoutant de la musique... Puis a un moment un petit jeune monte dans le bus et s´assoit a cote de moi. Ce que je trouve chelou puisqu´il y avait plein de places. Peu de temps apres, les mecs chelous descendent, je suis un peu rassuree et la dame est toujours la. Puis je sens le mec qui etait a cote de moi s´en aller, aller derriere moi, je sens ses genoux contre mon siege, puis il revient a cote de moi, puis il se met sur le siege en diagonal de moi, c´est a dire sur la meme rangee que noemie mais de l´autre cote du couloir. Et c´est la que je me suis faite voler toutes mes affaires qui étaient, il faut bien se rendre compte, dans ma pochette anti-vol suspendue à côté de moi (entre moi et le mur du bus sous la fenêtre) : le mec très fort. Quand je m'en suis rendue compte que ma pochette était vide, on était plus que 3 dans le bus : le mec (mineur), noemie et moi. Direct, je vais le voir et lui demande où sont mes affaires (passeport, carte bleue, 20$, et mon portable). Le mec me dit que ce sont les 3 autres mecs chelous qui ont fait le coup, qu'il les a vu mais qu'il pouvait rien dire parce qu'il avait peur des représailles. Le mec est super sympa et la presemption d'innocence aidant, je le crois. Je me mets à pleurer, je lui explique que j'ai besoin de mon passeport pour passer en Colombie dans une semaine, que mon portable beug de toute façon, qu'il vaut plus rien mais que j'ai des photos de voyage dedans, etc... Je vais voir le chauffeur pour lui demander ce qu'on peut faire mais limite le mec m'engueule me disant qu'il faut toujours tout garder sur soi. Bref, on arrive, le mec me sert la main et me souhaite bonne chance, il descend. Je récupère mes affaires et là le doute me tarodant puissamment je rattrape le mec en courant qui d'ailleurs s'était déjà bien éloigné. Je lui demande de voir ses poches, le mec refuse et pendant ce temps noemie explique au chauffeur qu'on pense que c'est peut être lui, et là le film commence : le chauffeur hèle le mec, je me retourne pour voir le chauffeur, je le vois qui se met à courir, je me retourne à nouveau, je vois que ce petit fils de pute a commencé à courir !!! Je me mets à courir aussi, c'est la course poursuite dans les rues du village, les gens nous regardent sans comprendre. Les 2 mecs prennent de la distance du coup je commence à gueuler aux gens d'arrêter le mec tout en continuant de courir. Le fils de pute fait tomber quelque chose par terre que le chauffeur ramasse. Après le 3 eme angle de rue passé, ils sont vraiment trop loin et commencent à s'enfoncer dans la jungle du coup je me dis qu'il faut mieux pas que je m'aventure là bas au cas où il aurait des complices par à l´attendre. Je rebrousse chemin et par terre je retrouve ma CB !!! Et là, tout le village est en alerte, il y a des mecs en voiture qui me demandent par où ils sont allés, tout le monde appelle tout le monde et appelle la police et au bout d'un temps indéterminé on me dit qu'ils ont chopé le mec et que c'est la police qui l'a (enfin le seul policier, de garde ce jour là, au village). Je retrouve le chauffeur de bus que je remercie avec le plus grand des respects et il me dit que le flic a mon passeport (c´etait ca qu´il avait ramasse par terre pendant la course) ! Arrivée à la police, c'est le bordel, tout le village est là et me dit que ce mec est pas d'ici, tout le monde alpague le petit fils de pute menotté dans la voiture de flics. Mais il veut pas dire où est mon téléphone...Bref après ça, ça a été très long. Les flics sont allés arrêter 2 de ces frères qui étaient sur le stade en train de faire un foot, étant peut être complices... Et le village étant tellement à fond (car du coup ils se plaignent qu'apparemment il y a des problèmes récurants avec un quartel pas loin et que le village vit du tourisme et que si il se passe des trucs comme ça, c'est leur fin) qu'ils ont emmené tout le monde (nous y compris dans une autre voiture quand les renforts sont enfin arrivés) dans un autre commissariat dans une ville plus grande à bien 20 minutes de route. Mais un fois qu´on arrive la bas, tout le village est déjà arrivé au comico ! ça gueule de partout, dont un allemand qui gueule moitié allemand, moitié espagnol, ca c´etait hyper drole. C'etait n'importe quoi. Une femme du village gueule plus que les autres, et pour cause, elle s'est pris un coup par un des policiers alors je vous raconte pas le bordel ! Une mamie toute bossue nous donne de l'eau à boire, merci ! Et un mec du village nous demande meme nonchalament si, sinon, on a deja un hotel pour la nuit ou... Le mec qui perd pas le nord et essaye de faire du buisness, on a hallucine !

Bref, les flics me font passer pour que j'identifie bien le mec qui était derrière les barreaux. Il nie toujours qu'il a mon portable... Bref vers 18h on m'emmène faire ma déposition (tout ça a commencé à 15:15). La flic tape a deux a l´heure, on avait rien mange depuis le super petit dejeuner avec empanadas du matin, 10 heures... En plus apres ca il a fallu retourner jusqu´au village, sauf que c´etait hors de question que je paye un bus, du coup il a encore fallu attendre qu´il nous trouve une patrouille qui nous ramene.


Et la, on est pas au bout de notre peine ! La meuf de la compagnie de bus avait mis nos sacs dans son bureau sauf que quand on arrive, en plus de la coupure de courant generale dans tout le village (toujours de plus en plus creepy), la boutique etait fermee.......... Alors qu'on avait qu'une envie c'était manger et dormir... On parle avec le mec d'a cote qui tenait un cyber, il envoie un whatsapp a la meuf mais elle repond pas... On decide d'aller s'acheter des chips dans la boutique encore d'a cote et la je lui raconte ma vie, la meuf sait ou la dame du bus vit, elle envoie un jeune chercher les cles chez la dame et enfin on a nos sacs !

Jeudi 2 mai : La policiere la veille nous avait dit d'etre pretes pour le jugement du gamin a 10h. Sauf qu'en fait ils reportent a midi puis a 15h. On decide donc d'aller se promener. On passe voir un mec qui vend des ballades a velo normalement pour lui demander les coins ou aller et les circuits possibles. Le mec pue l'alcool et on a l'impression qu'il est encore ivre de la veille... Le mec en profite pour nous faire un puis un deuxieme calin pour nous "reconforter" de ce qu'il nous est arrive hier. Bref, on se barre vissa et la balade est tres belle !











Puis au bour d'un moment, on entend une voiture derriere nous. Il s'agit du vendeur de ballades en vélo qui a payé un mec pour l'ammener lui, ainsi que trois velos, jusqu'a nous. On se sent oppressées car il faut bien se rendre compte qu'il y avait 4 possibilitees de chemins et que le mec ne savait pas lequel nous allions predndre et qu'il a donc du tourner avant de nous trouver. Bref, on se dit qu'on ne lui doit rien de toute facon et c'est parti pour une balade gratuite.

En revenant au village, les habitant avaient attrapé un iguane et allait le relacher plus loin du coup c'était la grosse attraction !



















L'audience.

Deja ca a commencé tres mal car on avait RDV a 14h30 au commico du village pour qu'ils nous emmenent dans l'autre ville. On arrive, il y a personne et un monsieur nous informe qu'ils sont deja partis. C'est une blague ????! Il nous dit qu'on peut prendre un taxi mais que c'est 8 dollars... Je suis en pleine detresse parce que l'heure tourne et que je veux pas louper l'audience. Le mec voit bien mon desaroit et nous propose le ride pour 6 dollars. C'est parti et heureusement qu'il etait la car c'etait pas du tout la ou nous avait indique la flic... Au final le monsieur reste avec nous pour l'audience.

Resultat des courses : le mec est mineur, il a 15 ans... Du coup la seule peine qu'il a eu c'est 50h de travail pour la communauté et ce fils de pute a toujours nié pour mon téléphone et comme il a pas été retrouvé : il y a pas de preuve (pour le téléphone). Et la police sont vraiment trop cons, ils ont pas enquêté auprès des gens du village qui ont arrêté le mec lors de la course poursuite dans les rues (alors que c'est entre le moment où on est sortis du bus et le moment où il a été stoppé que mon portable a disparu). J'ai dit à la juge que c'était pas recevable du coup, que je vois pas comment on pouvait conclure quoique ce soit avec un trou pareil dans l'histoire mais rien à foutre. J'ai aussi dit que c'était pas normal que j'ai ni avocat, ni traducteur, mais pareil, rien a foutre. Et quand tu sais que ce sont les mêmes flics incompétents qui étaient sensés me protéger si le mec tentait des représailles et ben mon gars ! Et puis le jeune a prétendu ne pas avoir de parents et c'est donc son grand frère qui s'est porté garant, grand frère qui avait été arrêté et qui a tout autant passé la nuit en garde à vue mais libéré juste avant son frère (car il y a eu 2 jugements d'affilé) : bien pratique aussi ca... En plus la salle etait munie d'un simple vitrage, donnant sur la route principale, on entendait rien et en plus il s'etait mis a pleuvoir alors c'etait vraiment pas facile...

Enfin, il a fallu qu'on court a 3 endroits differents pour pouvoir recuperer les copies de tous les papiers qui avaient circulés pendant les 2 audiences, heureusement que notre chauffeur etait la, et en plus il nous a servi de traducteur car lui au moins se donnait la peine d'essayer de nous comprendre, au contraire des flics. a qui je demandais des comptes a propos de pourquoi ils avaient pas enqueté. C'est bien simple, il n'y a que 2 dépositions dans cette histoire : la mienne et celle du flic ayant procédé a l'arrestation.... Le soir, on en avait juste plein de cul de tout ça, la frustration d'avoir assisté à ce semblant de justice étant bien plus grande que de ne plus avoir mon portable.

Du coup on est allées boire un coup avec notre nouvel ami, drinks on me !


Le lendemain, vendredi 3 mai, après avoir failli tuer la tenante de l'hôtel qui voulait pas qu'on utilise sa cuisine puisque la chambre qu'on louait, elle la louait elle-même au vieux qu'on payait sauf que ce con n'était pas là ce matin là et que donc on avait pas de cuisine pour se faire à petit-déjeuner, et donc après avoir bien pleuré d'énervement face à ce manque de compassion et l'avoir payé 50 centimes, on a pris un bus à 11h, en direction de la côte, bien contente de se casser de cet endroit pourtant si beau !



Altruisme et montagnes russes sentimentales







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